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Publié par Masque France dans Masque de protection le 21/03/2022 à 03:04
L’épidémiologiste Antoine Flahault critique la course à la levée des restrictions et constate que des pays font machine arrière. La Suisse, elle, semble vouloir garder son cap.
«Les pays européens sont en train de constater les premiers effets de la désinvolture de leurs politiques vis-à-vis de la gestion de la pandémie.» Le directeur de l’Institut de santé globale de l’Uni de Genève Antoine Flahault n’y va pas par quatre chemins dans sa dernière prise de parole sur Twitter. Il y parle d’une «compétition grotesque et irrationnelle à la levée des mesures sanitaires» à laquelle se sont livrés les pays d’Europe de l’Ouest, désormais confrontés à une reprise de l’épidémie.
Il y fait notamment mention de l’Autriche. Notre voisin a en effet annoncé vendredi soir qu’il allait revenir sur sa décision d’il y a deux semaines, quand il avait suivi la voie suisse et supprimé l’obligation du masque partout sauf dans les transports publics et établissements de santé.
«Ces assouplissements étaient trop précoces», a ainsi déclaré le ministre de la Santé autrichien. Dès le milieu de la semaine prochaine, les masques FFP2 seront à nouveau obligatoires dans les lieux clos. L’Écosse a elle aussi repoussé l’abandon final du port du masque, initialement prévu mi-mars, à avril au plus tôt.
En Suisse, la situation épidémiologique est assez similaire: reprise des contaminations à un haut niveau mais augmentation modérée des hospitalisations. «La stratégie de levée des mesures ne change pas pour le moment», a ainsi pris position le Canton de Genève lors de son dernier point de situation, jeudi.
Dans la «Schweiz am Wochenende» de ce samedi, le président des directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger soutient aussi le prochain assouplissement (fin du masque partout et fin de l’isolement des malades) «à moins que la situation ne se détériore de façon dramatique» d’ici là. Deux éléments entrent en tension: avec le temps – et le printemps – les contaminations pourraient aller en décrue. Mais avec le temps, l’immunité conférée par les vaccins risque de baisser aussi. Moins de cas, mais à nouveau plus graves?
Ce n’est pas la seule inquiétude qui règne parmi les scientifiques. La haute circulation du virus donne un terrain fertile à l’émergence de nouveaux variants. «Il est incompréhensible qu’avec l’incidence actuelle et la possibilité d’un nouveau variant, on renonce à une mesure aussi efficace que le port du masque», affirme la virologue Isabella Eckerle sur Twitter.
«Personne de sérieux dans le domaine ne peut partir du principe qu’Omicron signifie la fin. La science est ignorée. Il faut le souligner», dit-elle. Le Conseil fédéral décidera mercredi prochain, ou le suivant, si la dernière étape de levée des mesures, prévues pour le 1er avril, ainsi que la disparition de la task force scientifique, entreront en vigueur ou seront repoussées.
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